Dans le contexte actuel de remise en question de la filière communication, le cycle d’entretiens « La #comresponsable en action » valorise les professionnelles et les professionnels qui s’engagent dans des pratiques plus responsables.
Chez l’annonceur, en agence ou freelance, dans le privé, le public ou le secteur non-marchand, avec une certaine expérience ou un regard neuf… toute la diversité de la filière communication est représentée. Quel a été leur parcours ? Quelles sont les difficultés rencontrées et les sources de satisfaction ? Quels sont les projets dont elles ou ils sont particulièrement fières et fiers ? Retrouvez ci-dessous la liste et quelques extraits de tous les témoignages.
Et si vous aussi vous êtes engagé·e en faveur d’une communication plus responsable et que vous souhaitez partager votre expérience et enrichir ce cycle de témoignages : contactez-moi sur LinkedIn.
Sommaire
- Mélinda Thomaret : se dire que nous pouvons avoir une influence positive sur le monde est assez grisant !
- Vincent David : la notion d’utilité est notre moteur au quotidien
- Virginie Diaz : il devient urgent de valoriser notre métier
- Maud Bourcereau : dans ce monde de finitude, il reste des champs inexplorés à la communication
- Anne Battestini : la communication responsable doit être perçue comme une opportunité positive
- Nathalie Leroy : donner une nouvelle perspective aux métiers de la communication
- Émilia Etcheberry : l’intégration du DD nous oblige à remettre notre activité en question
- Julien Durand : maintenant je suis accompagnateur du changement
- Fanny Hugé : la sensibilisation des parties-prenantes est une des clés du changement
- Mégane Forestier : transparence, clarté, accessibilité et réalité dans nos communications
- Julie Matondo : toucher les cœurs pour mieux toucher les cerveaux ensuite
- Delphine Desroches : la com responsable, c’est aussi promouvoir des initiatives positives
- Julien Massiot : ne pas laisser le monopole du cool aux greenwashers
- Laurie Albano : la sincérité a plus de poids que la perfection
- Clémence Studer : chaque jour est un nouveau défi à relever
- Céline Réveillac : je travaille sur des projets utiles à la société
- Boris Butaeye : réduire les impacts sans sacrifier l’efficacité ni la qualité visuelle des supports
- Assaël Adary : en mesurant une opinion, nous lui donnons vie
- Aurélia Dehu : la manière de concevoir un projet graphique a beaucoup changé
- Ingrid Berthé : contribuer à changer l’économie de l’intérieur
- Muriel Bénitah : aligner valeurs personnelles et engagement professionnel
- Élodie Hérisson, Jade Vincent et Marie Gaillard : un vent nouveau se lève
- Nolwenn Guillas : la communication peut ouvrir les horizons
- Romain Peton : engager une dynamique de transformation durable
- Thierry Libaert : questionner le pouvoir de la communication et le sens même de la fonction communication
- Alex Carmona : prendre conscience du pouvoir et des responsabilités de la communication
- Marion Robin Renoux : des supers-pouvoirs pour conduire le changement et inspirer
- Charlotte Le Gavrian : permettre aux entreprises de renouer avec leur dimension profondément vivante
- Camille Differdange : œuvrer pour l’environnement apporte du sens à mon travail
- Léa Niang : décrypter la communication inclusive et ses enjeux
- Daniel Luciani : créer un sentiment de fierté des salarié·es
#1 – Mélinda Thomaret : se dire que nous pouvons avoir une influence positive sur le monde est assez grisant !

Mélinda Thomaret, dirigeante de l’agence événementielle responsable Moakïte. « La labellisation Événementiel responsable est une première étape qui s’inscrit dans une vision à long terme car il n’y a pas de solution toute faite. C’est un cheminement qui nous pousse chaque jour à nous améliorer, à progresser dans nos pratiques, pour agir sincèrement dans une logique de développement durable. » « Cela nous oblige à faire preuve de beaucoup de rigueur, mais aussi de pédagogie auprès de nos partenaires, prospects ou clients. L’objectif étant de sensibiliser l’ensemble de nos parties prenantes à une démarche d’amélioration continue. »
#2 – Vincent David : la notion d’utilité est notre moteur au quotidien

Vincent David, fondateur de l’agence Relations d’Utilité Publique. « Nous avons fait le choix d’accompagner la communication des organisations ayant des engagements sincères, réels et utiles à la société. » « J’espère que les acteurs de la communication vont prendre conscience de leur responsabilité quant aux enjeux écologiques et sociaux. En effet, la communication a la capacité de faire émerger de nouveaux imaginaires. Or il est urgent de changer nos modes de consommation et de préparer les consommateurs et les citoyens à un changement de société. »
#3 – Virginie Diaz : il devient urgent de valoriser notre métier

Virginie Diaz, responsable marketing, communication et RSE dans le Groupe Keolis (secteur Languedoc). « Lorsque je bâtis une stratégie de communication, je m’interroge en permanence sur l’impact de la création publicitaire auprès du public visé, des différentes parties prenantes, sur la construction des messages, sur le processus de fabrication des outils, et surtout sur les preuves concrètes de mon action. » « Nous devons continuer à défendre la communication responsable, et cela passe tout d’abord par une forme d’autocritique, de dénonciation entre professionnels pour faire grandir des pratiques plus vertueuses et je l’espère, à terme, les intégrer dans nos modes de fonctionnement. »
#4 – Maud Bourcereau : dans ce monde de finitude, il reste des champs inexplorés à la communication

Maud Bourcereau est consultante indépendante en organisation et transitions responsables depuis deux ans. « L’idée pour moi est de prendre mes distances avec les schémas mentaux légués des organisations planificatrices des trente glorieuses dont nous sommes issus. Dans les métiers de la communication, ils se traduisent par une appétence pour la production d’outils et le besoin (illusoire) de contrôle. Il faut s’inventer d’autres normes, celles qui accueillent l’incertitude et régissent les enjeux écologiques. La communication a dans son essence la capacité de permettre les convergences. »
#5 – Anne Battestini : la communication responsable doit être perçue comme une opportunité positive

Anne Battestini est fondatrice du cabinet d’études et de conseils Iconics, spécialisé dans les nouveaux comportements et sensibilités des individus. « Être engagée dans le domaine de la communication responsable […] nécessite une prise de recul qui ne doit pas être pour autant attentiste. Elle demande de la bienveillance, de l’écoute mais aussi des propositions concrètes qui doivent accepter d’être toujours perfectibles. » « L’absence de récit collectif et de discours fédérateur nuit à la projection et l’identification. Grossièrement, aujourd’hui, l’individu a le choix entre le modèle de la surconsommation ou celui de la sobriété heureuse. » « Je suis persuadée qu’il faut dépasser les attendus d’un « marché » et agir à son échelle pour guider vers une voie qui concilie développement et durabilité. La communication responsable et la consommation responsable doivent être perçues comme des opportunités positives. »
#6 – Nathalie Leroy : donner une nouvelle perspective aux métiers de la communication

Nathalie Leroy dirige Com’ un éco, cabinet en stratégie de marketing et communication éco-responsable. « Le développement durable est une chance et non une restriction dans nos vies. Une chance de porter un regard différent, de changer de lunettes pour voir le monde différemment et d’enrichir nos métiers, de passer de quantitatif au qualitatif. Une chance pour se réinventer voire inventer un nouveau mode de communication et de valorisation des savoir-faire ». « Avoir des convictions, des valeurs, ne signifie pas que nous ne sommes pas capable d’écoute, de compréhension, de pas vers son prochain moins engagé. Je suis ouverte et respectueuse, avec de la bienveillance pour l’autre. »
#7 – Émilia Etcheberry : l’intégration du DD nous oblige à remettre notre activité en question

Émilia Etcheberry, directrice de la communication et du développement durable chez Quadrilatère, entreprise spécialisée dans la conception et la réalisation d’espaces de travail. « J’ai toujours exercé une communication que je qualifierai d’honnête et utile, pour l’entreprise et nos parties prenantes. Je me suis toujours refusée à faire la promotion de ce que je jugeais trop éloigné de la réalité ou de communiquer pour communiquer. » « La communication est primordiale pour une entreprise : en interne pour fédérer ses collaborateurs et en externe pour la faire connaître et donc, à terme, contribuer à son activité économique. »
#8 – Julien Durand : maintenant je suis accompagnateur du changement

Julien Durand, dirigeant de Durand et Durant, société de conseil et formation en RSE et communication. « Avant j’étais traducteur d’un besoin, coordinateur d’un planning et d’un budget soit pour vendre plus soit pour construire une image. J’arrivais lorsque le produit était terminé ou le nouveau service ficelé. Travailler sur des sujets RSE change tout. Maintenant je suis toujours traducteur et coordinateur mais aussi accompagnateur du changement. De fait, j’arrive très tôt dans la démarche pour expliquer, vulgariser, créer un nouveau message bien avant que le nouveau produit ne soit conçu. La communication s’applique d’abord à un public interne puis à un public externe. » « La difficulté de l’approche RSE est dans l’acceptation de son imperfection. Alors oui il faut développer des trésors de patience, de compréhension, de pédagogie mais l’enjeu en vaut le coup. »
#9 – Fanny Hugé : la sensibilisation des parties-prenantes est une des clés du changement

Fanny Hugé, responsable marketing, communication et RSE de la start-up AppCraft, plateforme digitale de gestion d’événements engagée dans une démarche de certification ISO 20121. « Au quotidien, je développe des stratégies qui nous permettront de réduire encore plus notre impact écologique. En effet, [nous sommes] déjà bien engagés sur ce terrain-là, notamment avec le développement de produits 100% français et une utilisation de datacenters implantés en France. Nous développons des applications mobiles et plateformes internet et […] il faut trouver un moyen de les recycler […] en réutilisant nos applications, en codant différemment et de manière responsable, ou même en diminuant au maximum le poids de notre site internet. » « Mais je travaille aussi sur des stratégies pour sensibiliser nos parties-prenantes, car c’est aussi là la clé du changement. »
#10 – Mégane Forestier : transparence, clarté, accessibilité et réalité dans nos communications

Mégane Forestier, chargée de communication digitale chez Arcadie, une entreprise qui propose des épices, aides culinaires et plantes aromatiques bio et équitable sous les marques Cook et Herbier de France. « J’ai la chance d’être au sein d’une entreprise engagée depuis qu’elle existe. En interne, nous travaillons chaque jour pour faire rayonner notre raison d’être. Le service communication ne fait pas défaut. Nous avons une exigence de transparence, de clarté, d’accessibilité et de réalité dans nos communications. Ainsi, nous parlons de nos erreurs, de nos marges de progressions, nous valorisons ne produits dans leur réalité : nous ne garantissons pas 0% de pesticides, ce n’est pas vrai. Nous utilisons les mots justes, sans langue de bois. » « C’est un challenge que de trouver un juste milieu entre la promotion de nos marques et produits ET la clarté/transparence inhérente à la communication responsable. »
#11 – Julie Matondo : toucher les cœurs pour mieux toucher les cerveaux ensuite

Après dix années passées à gérer la communication d’une ONG environnementale internationale, Julie Matondo vient de fonder son entreprise de conseil en communication. « Clairement les pratiques vertueuses ne sont pas réputées pour être rentables (à tort !). Par ailleurs en communication, la rentabilité est difficile à calculer et les conséquences de nos pratiques vertueuses pas mesurables immédiatement. » « Les entreprises doivent se rendre compte qu’une démarche de développement durable doit être holistique : commencer en interne pour se développer un externe. Prendre soin des hommes, donner du sens, pour pouvoir avoir un impact positif en externe, sur les hommes, la biodiversité, le climat etc. » « La communication authentique est là : c’est celle qui donne du sens en interne et en externe et plus seulement pour les clients qui ne sont plus dupes. »
#12 – Delphine Desroches : la com responsable, c’est aussi promouvoir des initiatives positives

Après 15 années d’expérience comme éducatrice de jeunes enfants, Delphine a décidé de changer de voie, convaincue que la communication responsable lui permettra de faire le lien entre ses valeurs personnelles et ses aspirations professionnelles. « Je souhaite m’orienter dans ce secteur pour participer à l’évolution de la société, en donnant à voir les changements sociaux qui s’opèrent. » « La cohérence est un concept très important pour moi, mais c’est parfois frustrant de voir que cela demande parfois plus d’efforts, de contraintes pour atteindre son but. » « On note une certaine défiance, parfois (souvent) à juste titre envers les discours des organisations dans leur communication. Il faut maintenant redonner ses lettres de noblesse aux pratiques communicationnelles qui peuvent être vertueuses et source d’évolutions sociétales. » « Le chemin est encore long, mais à force d’en parler, de coopérer, de réfléchir ensemble, nous avancerons sur cette nouvelle voie. »
#13 – Julien Massiot : ne pas laisser le monopole du cool aux greenwashers

Julien Massiot est le fondateur de l’agence de communication durable Wild&Slow. « Quel est l’impact sur la planète d’une agence de communication ? Ma réponse est claire : ce sont les millions de gens que nous influençons dans leurs choix, et dans leurs comportements de citoyen ou leurs comportements d’achats. À quoi bon avoir une politique vélo pour ses employés, ce qui influence la vie de 10, 20, 30 personnes, si c’est pour faire une publicité TV pour une marque de Fast Fashion, influençant la vie de millions de personnes. » « Clairement, ces marques responsables, souvent un peu trop rationnelles et pédagogiques, ont besoin de communicants qui ont l’art de l’interpellation, de la créativité. Car ces marques, si elles ne veulent pas laisser le monopole du cool aux irresponsables et au greenwashers doivent se rendre vulnérables, nous faire rêver, nous faire danser, nous faire rire. »
#14 – Laurie Albano : la sincérité a plus de poids que la perfection

Laurie Albano est responsable communication interne du Groupe Isia, entreprise de services numériques labellisée « Numérique responsable ». « L’approche responsable de mon métier me permet d’aller sur des horizons nouveaux et de donner plus de sens à mon travail. Ce que je fais, va au-delà de mes missions puisqu’elles servent une cause plus grande et c’est ça qui m’anime. » « La perfection n’existe pas, nous cherchons à faire de notre mieux. » « Mon métier n’est pas différent d’avant. Simplement les réflexions ne sont plus les mêmes. Aujourd’hui, les critères RSE prennent davantage de place dans le choix d’un partenaire, d’un support ou la manière dont on va mener un projet. » « Notre métier évolue et j’espère que la communication responsable deviendra un incontournable. »
#15 – Clémence Studer : chaque jour est un nouveau défi à relever

Clémence Studer vient de créer Anthropic, société conseil en communication responsable. « Je pense qu’être un professionnel engagé en faveur d’une communication responsable c’est être avant tout convaincu par ce que l’on fait et par l’entreprise/structure pour laquelle/avec qui on travaille. Sans quoi, le travail qui sera réalisé et délivré ne portera pas avec la même intensité. » « Depuis le lancement de mon activité de conseil, j’ai eu envie de dédier une partie de mon temps à du bénévolat de compétences et c’est cet engagement fort qui vient compléter mon activité. » « C’est aussi ça la communication responsable : mettre en avant les femmes et les hommes qui contribuent à rendre nos vies meilleures, même si parfois on ne s’en rend pas toujours compte. »
#16 – Céline Réveillac : je travaille sur des projets utiles à la société

Céline Réveillac est consultante en communication (plus responsable) pour projets à impact positif et solidaire et responsable de la Commission Com’avenir de l’APACOM. « Maintenant que le sujet est là, brûlant sur la table des négociations politiques, je reste très frustrée. Les professionnels de la communication ont certes compris qu’il faut changer nos pratiques. Mais ils n’ont pas compris l’urgence, et que des chartes ne suffiront plus. Le poids du lobbying de la publicité est tellement fort qu’il a permis à d’accoucher d’un projet de loi ridicule. » « Je travaille sur des projets que je crois utiles à la société. Aider à améliorer le parcours d’un patient atteint d’un cancer, c’est hyper valorisant, je n’ai aucun doute sur l’action positive pour la société. Peu importe la taille de la structure ou les évolutions possibles : je me sens alignée dans cette mission. »
#17 – Boris Butaeye : réduire les impacts sans sacrifier l’efficacité ni la qualité visuelle des supports

Boris Butaeye est co-fondateur du studio de communication responsable Light. « Je n’ai pas la sensation de faire un métier radicalement différent. Les objectifs de la communication sont les mêmes, qu’elle soit pensée de façon à réduire son impact environnemental ou pas. » « On examine chaque projet, sous l’angle de la pertinence, puis en se demandant quels leviers on peut mettre en place pour en réduire les impacts, sans rien sacrifier à l’efficacité ou à la qualité visuelle des supports que l’on crée. Notre approche est à la fois scientifique, esthétique et rationnelle. » « J’adore voir la réaction des gens quand on explique notre démarche de réduction des impacts de la communication, ce moment où ils prennent conscience que dans ce domaine là aussi, il est possible de faire les choses de façon plus sobre et responsable »
#18 – Assaël Adary : en mesurant une opinion, nous lui donnons vie

Assaël Adary est le co-fondateur et le Président d’Occurrence, cabinet d’études et de conseil en Communication. « Nous sommes engagés dans la norme ISO 26000 (évidemment !), mais nous avons souhaité développer un axe singulier sur notre métier : la donnée responsable. Le principe : produire, traiter, diffuser une donnée juste. Juste dans le sens intègre, fiable, pertinente, suffisante. » « La principale idée reçue contre laquelle il faut lutter c’est la confusion entre communication sur la thématique RSE et la communication responsable. En caricaturant, on peut tout à fait imaginer faire une communication sur un sujet RSE, sur une belle cause, de manière totalement irresponsable. » « La communication n’est pas une commodité, une fonction périphérique, elle est au cœur de la stratégie d’entreprise, elle crée de la valeur positive pour son organisation … et grâce à la communication responsable, elle ne génère pas d’effets collatéraux négatifs pour la société ! »
#19 – Aurélia Dehu : la manière de concevoir un projet graphique a beaucoup changé

Aurélia Dehu est graphiste-illustratrice freelance spécialisée en éco-communication et fondatrice de l’agence Léon Communication. « À force de voir des catalogues imprimés en sur-masse et des publipostages retournés à l’envoyeur puis jetés, je n’avais plus l’impression de faire un métier qui correspondait à mes valeurs personnelles. Grâce à cela m’est venu l’idée de proposer à mes clients de l’éco-communication (ou comment réduire le nombre de médias et leur impact environnemental tout en maximisant leur efficience). » « Au quotidien, le conseil et la réflexion en amont d’un projet graphique ont beaucoup changé. Auparavant, seuls la compréhension et l’impact du message comptaient. Maintenant, d’autres facteurs entrent en compte comme le taux d’encrage, la durabilité du support, le ciblage plus précis, la suppression d’un maximum de données périssables, le choix d’un papier labellisé… »
#20 – Ingrid Berthé : contribuer à changer l’économie de l’intérieur

Ingrid Berthé est co-fondatrice et co-dirigeante de l’agence de communication B Side. Extraits : « Nous considérons que nous avons un rôle à jouer auprès de toutes les entreprises, dès lors que leur démarche est sincère, pour les aider à accélérer leurs transformations, à les pousser plus loin, ou encore à obtenir le soutien de leurs communautés. Nous voulons contribuer à changer l’économie de l’intérieur » « Nous nous astreignons à être responsables dans nos pratiques d’entreprise (achats, déplacements, QVT…) et à introduire la responsabilité au cœur de notre métier (sur deux champs principaux : l’utilité et l’éco-socio conception). » « Concrètement, nous faisons le même métier mais en nous posant encore plus de questions ! » « Je pense que le chemin vers la communication responsable est un chemin d’exigence, et c’est ce qui le rend stimulant ! ».
#21 – Muriel Bénitah : aligner valeurs personnelles et engagement professionnel

Après avoir travaillé 20 ans dans la pub et constaté les limites du modèle, Muriel Bénitah a décidé d’accompagner les entreprises en transformation et les entrepreneurs à impact environnemental via les neurosciences. « J’ai la volonté d’accompagner les organisations à hauts potentiels de mutation, les acteurs du changement qui créent des brèches, et de favoriser leur montée en échelle en complément des fonctions traditionnelles du marketing, communication, R&D… par les concepts de la théorie quantique » « Je mets en place mon activité avec une vision collaborative entre plusieurs acteurs : ceux qui impulsent de nouveaux modèles économiques plus soutenables, ceux qui s’engagent dans une transition tant structurelle qu’en communication, ceux qui dépassent un fonctionnement en silo pour travailler en synergie avec d’autres acteurs, ceux qui redéfinissent les raisons d’être des entreprises et leur fonction contributive vis à vis de l’humain et de la biodiversité. Tous ont pour volonté de soutenir une économie positive d’une manière ou d’une autre. »
#22 – Élodie Hérisson, Jade Vincent et Marie Gaillard : un vent nouveau se lève

Élodie Hérisson, Jade Vincent et Marie Gaillard, co-fondatrices et co-dirigeantes de l’agence conseil Rose Primaire. Élodie Hérisson : « Notre rôle en tant que communicant·e est primordial dans les changements que nous souhaitons opérer dans nos sociétés : notre impact sur les imaginaires collectifs ! ». Jade Vincent : « Il y a une vraie prise de conscience, notamment parmi les professionnelles et professionnels du numérique, qui ont aussi besoin de retrouver du sens au travail. ». Marie Gaillard : « L’humilité, la transparence et la coopération sont nécessaires pour faire avancer les projets. Je vois la communication responsable comme un pilier de la transition écologique et sociétale. »
#23 – Nolwenn Guillas : la communication peut ouvrir les horizons

Nolwenn Guillas, dirigeante de l’agence Aux Actes Conseil. « En communication responsable : au début, on se dit que ça prend du temps, qu’on a toujours fait différemment avec (plus ou moins de) succès avant, que ça ne va pas fonctionner comme on le souhaite parce qu’on ne connaît pas, donc pourquoi changer ? Et au final, le résultat dépasse les espérances ! » « J’ai trouvé du sens dans mon travail au quotidien en assumant mon choix pour la communication d’intérêt général. Ce sont ces projets et les personnes qui les portent qui me font vibrer ! Cela me motive à offrir le meilleur de mon expertise, à me former, me questionner pour m’améliorer constamment. »
#24 – Romain Peton : engager une dynamique de transformation durable

Romain Peton, fondateur de Tactic, structure de conseils pour les entreprises et les marques dont l’objectif est de répondre stratégiquement aux urgences environnementales et sociales. « Je crois beaucoup à l’influence pour une communication plus responsable dans les années à venir, c’est une façon de prendre la parole qui permet d’interpeller et de sensibiliser les citoyens par des prismes cognitifs plus émotionnels, et par définition plus engageants. » « Le plus difficile est d’engager une dynamique de transformation durable. À mon sens, il faut développer une vision pour la société, l’entreprise ou la marque, puis informer, former, faire adhérer, convaincre. » « Il reste à inventer les imaginaires compatibles avec les connaissances scientifiques et trouver les solutions économiques et sociale pour construire cette société équilibrée qui permette de léguer un avenir viable, vivable et désirable à nos enfants. »
#25 – Thierry Libaert : questionner le pouvoir de la communication et le sens même de la fonction communication

Thierry Libaert est une personnalité incontournable, en France et en Europe, de la communication et de la publicité plus responsables. « Le sujet de la relation de la communication aux questions environnementales et sociales m’intéresse parce qu’il questionne le pouvoir de la communication et le sens même de la fonction communication. Dépassant une vision instrumentale qui a longtemps marqué nos métiers, je cherchais à discerner comment la communication avait le pouvoir de contribuer à changer le monde. Un autre intérêt de la communication responsable c’est qu’elle ne peut s’effectuer qu’en interactions avec ses publics et qu’elle concerne toutes les disciplines et domaines de la communication. » « La communication est au cœur d’un grand nombre d’enjeux, elle peut avoir un rôle prédictif. […] Le fait que mon dernier ouvrage, Des vents porteurs, qui est essentiellement un livre de communication, ait obtenu l’an dernier le prix du meilleur livre environnement de l’année, est une belle reconnaissance pour la fonction communication ».
#26 – Alex Carmona : bien communiquer, avec éthique et de manière responsable

Alex Carmona est consultante et formatrice freelance en webmarketing éthique depuis bientôt 10 ans. « Pour faire très simple, l’objectif est de communiquer de façon utile à toutes et à tous (réellement à toute la diversité de personnes qui existe), tout en ayant l’impact environnemental le plus faible possible. » « C’est pour cela que je mets un point d’honneur à faire des supports de communication éco-conçus, utiliser l’écriture inclusive (et non, ce n’est pas que le point médian), questionner l’accessibilité de chaque action, utiliser des stratégies marketing naturelles et durables, représenter la diversité des personnes, etc. »
#27 – Marion Robin Renoux : des supers-pouvoirs pour conduire le changement et inspirer

Marion Robin Renoux est consultante en RSE et communication responsable, fondatrice du cabinet Praimis. « On a la chance de faire un métier avec des supers-pouvoirs pour conduire le changement et inspirer. Utilisons-les ! » « Je vais toujours plus loin que mon métier, je questionne les pratiques de l’entreprise, sa stratégie RSE, son alignement. J’essaie aussi d’innover, de co-construire, d’impliquer des parties prenantes et de penser au-delà de l’entreprise ou en tous cas de la penser dans un environnement. »
#28 – Charlotte Le Gavrian : permettre aux entreprises de renouer avec leur dimension profondément vivante

Charlotte Le Gavrian est planneur stratégique et pelleteur de nuage. « J’emploie mes connaissances et compétences avec la conscience de ce qui se joue, et donc en prenant mes responsabilités économiques, sociales et morales. » « J’ai l’espoir que la conscience collective de ce qui peut être fait, de ce qui ne peut pas être fait et des limites à nos actions… va faire bouger le quoi et le comment échanger, communiquer… faire société de demain. » « J’aime mon métier quand il permet aux entreprises de renouer avec leur dimension profondément vivante. »
#29 – Camille Differdange : œuvrer pour l’environnement apporte du sens à mon travail

Camille Differdange est consultante en communication chez Arctik. « La communication possède ce caractère essentiel de création de lien et de mise en commun, qui lui confère une importance toute particulière dans les défis que nous imposent les crises environnementales, sociales et économiques actuelles et futures. Réinvention des paradigmes, mise en place de nouveaux imaginaires ou encore accompagnement au changement… La construction du monde de demain passera nécessairement par de la communication. » « L’omniprésence du greenwashing sur les différents canaux de communication constitue une difficulté pour la communication environnementale publique. »
#30 – Léa Niang : décrypter la communication inclusive et ses enjeux

Léa Niang est consultante en communication inclusive. « J’aide les entreprises à rendre leur communication plus inclusive, afin d’élargir leur audience cible tout en impactant positivement la société. » « Je me suis rendu compte que je ne pouvais pas continuer à travailler pour des entreprises qui ne comprennent pas les enjeux d’inclusivité. » « Je suis convaincue que les entreprises ont un rôle à jouer dans le changement vers une société plus juste et plus égalitaire. » « Mon métier est né de mes convictions personnelles et notamment de mes convictions féministes : je n’ai pas l’intention de les censurer. » « Ma plus grande satisfaction c’est de constater que de plus en plus de personnes s’intéressent sincèrement au sujet de la communication inclusive. »
#31 – Daniel Luciani : créer un sentiment de fierté des salarié·es

Daniel Luciani est l’un des acteurs historiques de la communication responsable en France. « Très vite, nous avons voulu engager nos métiers et nos pratiques dans des démarches responsables. La transparence de nos prestations, la clarté de nos offres et de nos prix, le refus de certains clients, l’éthique dans la relation avec nos partenaires, nos clients et même nos confères ont constitué le socle de notre métier de communicant responsable. La conception de messages engageants au service des enjeux de la transition ont été rapidement au cœur de nos activités de conseil » « Notre obsession a toujours été de pouvoir donner des preuves véridiques, véritables et vérifiables de nos pratiques, pour ne pas en rester aux déclarations d’intention. » « Ma plus grande satisfaction d’avoir engagé très tôt l’agence dans cette double démarche de politique RSE intégrée et de transformation de nos métiers en communication responsable, a été de créer un sentiment de fierté des salarié·es. »
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